domingo, 5 de abril de 2020

ARIEL.FR.



Été, Buenos Aires, 1995


Courant de  l'été 1995 à Buenos Aires. Il pleuvait, les gouttes étaient chaudes, je vivais à Buenos Aires, dans le quartier du vieux Palermo. Ariel était grand, d'environ 1,85 m, il était sombre, au nez droit, beau, élégant... il était grand, avec des bras forts, il était entraîneur sportif pour une équipe de basket. Son sourire était franc et généreux, il fermait ses lèvres, les ouvrait lentement, sa douce malice s’entrevoyait à travers elles.

Ariel et moi, nous nous sommes rencontrés dans ces groupes de  chats téléphoniques et noctambules, qui existaient dans la ville de Buenos Aires, généralement sous la pluie, la nuit ou à l'aube... 
Il avait 42 ans... et moi 22. 
Je vivais dans un très vieil appartement, avec un bon ami, un acteur, hétéro, qui m'a accepté et m'a aimé comme un frère. Nous étudiions le théâtre ensemble. Cet appartement s'effondrait, mais ma chambre et mon salon étaient bien décorés, ordonnés et arrangés. 
Les murs de l'appartement étaient vétustes, les plafonds  hauts, j'avais deux petites fenêtres qui s'ouvraient sur le couloir, nous vivions au bout d'un couloir plein de plantes, les autres appartements qui étaient là, étaient à moitié terminés.
Le premier jour où j'ai rencontré Ariel, j'étais très nerveux, spectant et heureux, et  
je sentais la culpabilité du péché sur mon dos, une certaine pudeur adolescent m'enivrait. 
C'était l'été, il faisait chaud, je portais un marcel rouge, des cheveux jusqu’aux épaules, un pantalon large en coton, style asiatique.

J'ai entendu la sonnette, j'ai répondu par le parlophone.. C'était lui. Je marche jusqu’à la porte d'entrée, je l'ouvre, je souris un avec une certaine timidité. Mon cœur bat fort, à toute vitesse, j'ai très chaud, mon visage devient rouge, mais néanmoins, je prends des forces, mon désir sexuel dépasse l'anxiété de l'inconnu, la peur de cet homme de 22 ans plus âgé que moi, la peur de ce mec qui marche derrière moi, c'était Ariel, avec qui nous avons commencé à nous prendre, seulement avec nos présences, notre proximité, seulement avec nos regards.
Il me salue, me donne un baiser sur la joue en me caressant un peu sur la nuque, ses doigts sont forts et épais. 
Nous marchons dans le couloir, entre les plantes, jusqu'à jusqu'à mon appartement.

Dès que j'ouvre la porte, je lui offre un verre d'eau, il fait chaud, il transpire et accepte mon offre avec le sourire. 
Pendant qu'il buvait, il me regarde du coin de l'œil, m'observant avec obsession, en souriant. 
Il me demande quel est mon nom, si mon nom virtuel est mon vrai nom. 
-Mon nom est Alfonso- Je Réponds. 

Le coucher de soleil est extraordinaire, crépusculaire, rougeâtre, chaud, la lumière transcende et se glisse par les fenêtres, caressant nos corps, nos bouches.
Lentement, il commence à s'approcher de moi, touche mon visage avec sa main droite, caresse mon cou avec ses doigts, mes cheveux, mon oreille, tandis que l'autre main, glisse avec une délicate douceur, vers mon cou...

Il commence à rapprocher ses lèvres des miennes, je sens la chair chaude de sa bouche, cela m'excite, cela me rend fou. En moins d'un instant, on s'embrasse, je sens sa langue voyager contre la mienne, elle me lèche, me mord, me mange. 
Maintenant, je sens sa main puissante entrer dans mon pantalon, d'un seul coup, il le tire vers le bas et me déshabille soudainement. Il embrasse mon corps docile et rebelle à la fois, millimètre par millimètre.
Ariel, est à moitié nu, je m'accroupis et je descends doucement son pantalon et ses sous-vêtements... Je ramène ma bouche lentement vers la tête de son pénis, je souffle dessus, je le caresse timidement avec mes lèvres, puis avec ma langue, j'ouvre la bouche, et j'avale tout son membre, jusqu'à la racine, je commence à caresser son entrejambe, il crie, gémit. Il me dit des choses indécentes...
"Tu es délicieux, mon petit putain,  je vais te baiser, quel beau cul tu as"... dit-il sans cesse.  

Mon corps s'ouvre et brûle en entendant ces mots, qui sont de plus en plus intenses, de plus en plus succulents et pervers.
Je me lève, je le regarde, on s'embrasse profondément, il me reprend le cou, il me retourne, il pose tout mon corps sur mon lit, il écarte mes jambes, et il commence à pratiquer un baiser noir, profond, chaud, passionné, inondé de salive... Il me suce, m'absorbe, m'embrasse, il me pénètre avec sa langue, il me mord, il me cogne avec son membre viril entre mes fesses, entre le cœur de mon anus, rose, dilaté. 

Je relève mon corps, en pointant mes fesses vers lui. Mon épicentre touche le bout de sa bite chaude, la tête de son membre en érection est large, grosse, somptueuse, comme un fruit savoureux, exotique. 
Maintenant je sens sa main droite sur ma taille, elle me prend avec force, avec l'autre manipule son pénis, jouant comme ça, avec mon cul, entre mes fesses. Il commence à me pénétrer très lentement, il me mord, comme s'il mangeait des meringues fragiles, il me mord les oreilles, il me saisit par le cou, il tourne mon visage vers ses lèvres, il tire la langue, et m'embrasse passionnément, avec fureur, avec désir de feu, avec passion, tandis que sa queue me pénètre, de plus en plus, jusqu'au fond, dans mon corps, me pénétrant, me baisant, me faire sien. 
Déterminé, il me contourne la taille, avec ses mains, me prend et commence à me pénètre très fort, je crie, je gémis de plaisir, tandis que j'écoute de sa bouche, encore ses paroles indécentes et sans scrupules... 
"Tu me plais beaucoup, tu es une primeur, je te sens, je te mange, tu es à moi, tu me plais bien, je vais te baiser autant que je veux". 
Il me retourne, me jette sur le lit, mais toujours avec son membre en érection, à l'intérieur de mon anus, allant et venant sans cesse, sans s'arrêter, j'ai soif de sexe et de nuits, Ariel a soif de moi, et moi de lui. Ariel me domine et j'aime le laisser me dominer, succomber à ses désirs les plus intimes, à ses paroles, douces, perverses et chaleureuses.
Je suis allongée sur le dos, mon cul pointé vers lui, je suis précisément au bord du lit, il me prend, il me traîne vers le milieu du lit, il ouvre mes jambes avec dextérité... Je sens sa respiration agitée, je sens sa queue son bassin, près de mon corps à nouveau, je ferme les yeux, il me pénètre jusqu'à ce qu'il frappe, ses testicules, entre mes fesses, Ariel, m'embrasse, mord mes lèvres brûlantes, je crie, je pleure de plaisir, je jouis de son corps musclé et fort.
Maintenant, je vois ses yeux verts, ils se ferment, il commence à gémir et à gémir, rapidement, il me frappe au milieu de l'anus avec sa bite, je le sens jusqu'au fond de moi. 
Il crie, il frissonne, je sens son sperme chaud, se répandre en moi, entre mes fesses,  pendant qu'il m'embrasse, je l'embrasse, en cela, je sens le plaisir de l'extase et je finis, pendant qu'il m'embrasse, pendant qu'il me regarde, pendant qu'il m'enlace et qu'il m'aime...

Il pleuvait, sur cet appartement de Palermo Viejo à Buenos Aires. 
Et nous  à l'intérieur, allongés nus avec toute la brise chaude de l'été, caressant nos peaux, nos lèvres, nos yeux, nos bouches et la mémoire d'un temps inexorable.

Traduction: Laura Gaud.


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